Adiva Lawrence

C’est lors de mon année de Licence en Histoire de l’art et Anthropologie Sociale à l’École d’Études Orientales et Africaines (SOAS) il y a quelques années que je me suis familiarisée pour la première fois avec l’étude des arts de la Diaspora africaine. Ce domaine m’a passionnée, au point que j’ai rédigé la plupart de mes devoirs sur des thèmes connexes. Je voulais analyser les effets du colonialisme sur la production d’art dans les régions anciennement colonisées, ainsi que la manière dont ceux-ci affectent toujours les pratiques contemporaines et la vie de tous les jours. J’ai poursuivi mes recherches sur ce thème lorsque j’ai entamé une Maîtrise en Arts et Langues à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) de Paris. J’ai suivi des cours d’Histoire de l’art, de Théorie de l’art, d’Anthropologie et de Linguistique, ce qui a renforcé et élargi les connaissances que j’avais acquises dans ce domaine lors de mes études à la SOAS. Le phénomène de la multiplication des biennales d’art dans le monde m’intriguait tout particulièrement, raison pour laquelle j’ai décidé de rédiger mon mémoire de maîtrise sur la biennale de Bahia. Mes recherches ont porté sur l’utilisation spécifique des supports d’archives découverts au cours du projet et sur le potentiel de décolonisation d’une réappropriation des archives d’art. J’ai rédigé un article intitulé « The Third Bienal da Bahia: Transgressive Archives [La Troisième Biennale de Bahia : Archives transgressives] », qui fut publié dans le magazine universitaire en ligne Artelogie. Je fais un PhD au Royaume-Uni sur le potentiel de décolonisation de l’art contemporain dans les Caraïbes ; mes travaux seront encadrés par l’historienne d’art Tania Tribe, spécialiste de l’art de la diaspora africaine, et par l’anthropologue Paul Basu, spécialiste des archives et du patrimoine.

 

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