04 May 2018

What African Writers can learn from Cheikh Anta Diop

La dernière édition des Chronic Books, supplément littéraire à la Chronique de Chimurenga, intitulé XIBAARU TEERE YI, s’interroge de la manière suivante sur l’héritage de Cheikh Anta Diop dans les modes africains d’écriture sur soi : « Quels enseignements les écrivains africains peuvent-ils tirer de Cheikh Anta Diop ? », à la lumière des nouveaux écrits de Boubacar Boris Diop, Souleymane Bachir Diagne, Ibrahima Wane, Ayesha Attah, Khadim Ndiaye et de nombreux autres.
La couverture de l’édition reprend à son compte celle du premier numéro de TAXAW, le journal lancé par Cheikh Anta Diop en 1977 et qui constituait la voix officielle de son parti, le RND. D’abord intitulé SIGGI, le journal fut frappé par la censure de la notoire police grammaticale du poète président Léopold Sédar Senghor, la Direction de l’Orthographe mise en place par ce dernier afin de censurer les publications radicales sur la base de critères orthographiques. Cheikh Anta Diop a réagi en changeant le nom du journal : « SIGGI (se lever) est devenu TAXAW (se tenir debout), ce qui fait preuve d’un plus grand radicalisme encore. Nous évitons ainsi le piège qui avait été dressé contre nous. »
La présentation de ce numéro commémoratif à la RAW Material Company le 4 mai 2018 s’accompagnera des réactions d’artistes et de penseurs contemporains, tels que Kudzanai Chiurai, Tabita Rezaire, Ayesha Attah, Sumesh Sharma et Mamadou Diallo, à la provocation de Chimurenga.

RAW MATERIAL COMPANY

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